Les sourires qui illuminaient les visages aux postes frontières Bab Sebta et Beni Nsar, le 17 mai, jour de la reprise de la circulation entre les villes occupées de Sebta et Mellilia et le reste du royaume, étaient à savourer, tellement contrastaient-ils avec la morosité ambiante actuelle.
Voilà, se dit-on, enfin des gens heureux. 5.400 travailleurs marocains se remettront à gagner leur vie, début mois de juin, autorisés à accéder aux deux enclaves.
Il n’est, toutefois, pas question de laisser encore sévir le fléau de la contrebande. 1 milliard d’euros filaient ainsi chaque année aux recettes douanières, selon le président de la CGEM de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima.
Mais cessons de rechigner et dégustons les délices du présent. Après le soutien de Madrid au plan d’autonomie des provinces du Sud, valant reconnaissance de la marocanité du Sahara, place au forum des investissements Maroc-Espagne, les 21 et 22 juin à Dakhla.
Il est de bon ton que les pays encore hésitants à soutenir la marocanité du Sahara sachent qu’il est mutuellement plus lucratif de s’aligner sur la position du royaume que d’aller à contre courant d’une part de plus en plus importante de la communauté internationale à ce sujet.
C’est étrange de se faire mieux comprendre en anglais, en allemand et en espagnol qu’en français. D’ailleurs, même en russe, Rabat parvient à faire entendre sa voix.
Exit Igor Beliaev, ex-ambassadeur de Russie à Alger, alias « Igor la gaffe », qui croyait en savoir autant sur le Sahara marocain que sur la Tchétchénie. Il sera remplacé par le vénérable Valerian Shuvaev, qui quitte son poste à Rabat pour aller garder un œil sur le gaz algérien.
On ne joue pas aux petits malins avec le maître du Kremlin, les généraux d’Alger vont l’apprendre à leur dépend. Rabat joue franc jeu. Le Maroc est, à la fois, allié de l’Otan et premier partenaire commercial de la Russie en Afrique, hors commerce d’armement.
D’ailleurs, en matière d’échanges, la Russie est le 2ème fournisseur de blé tendre au royaume, après la France et devant l’Ukraine. Comme cette dernière peine à exporter sa récolte et que la Russie en a enregistré une excellente cette année, alors que celle du Maroc avoisine tout juste 32 millions de quintaux, il est sage de ne pas se disputer avec son boulanger.
Demandez-donc son avis à M. Lekjaa. Il vous dira qu’une balle de 60 milliards de Dhs supplémentaires, pour compenser la hausse des prix des produits de première nécessité, tirée d’une demi-volée sur le budget et ce sont les investissements publics qui vont déclarer forfait. L’autre alternative, c’est le public qui envahit le stade.
Souriez quand même, puisqu’il faut y croire.
Voilà, se dit-on, enfin des gens heureux. 5.400 travailleurs marocains se remettront à gagner leur vie, début mois de juin, autorisés à accéder aux deux enclaves.
Il n’est, toutefois, pas question de laisser encore sévir le fléau de la contrebande. 1 milliard d’euros filaient ainsi chaque année aux recettes douanières, selon le président de la CGEM de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima.
Mais cessons de rechigner et dégustons les délices du présent. Après le soutien de Madrid au plan d’autonomie des provinces du Sud, valant reconnaissance de la marocanité du Sahara, place au forum des investissements Maroc-Espagne, les 21 et 22 juin à Dakhla.
Il est de bon ton que les pays encore hésitants à soutenir la marocanité du Sahara sachent qu’il est mutuellement plus lucratif de s’aligner sur la position du royaume que d’aller à contre courant d’une part de plus en plus importante de la communauté internationale à ce sujet.
C’est étrange de se faire mieux comprendre en anglais, en allemand et en espagnol qu’en français. D’ailleurs, même en russe, Rabat parvient à faire entendre sa voix.
Exit Igor Beliaev, ex-ambassadeur de Russie à Alger, alias « Igor la gaffe », qui croyait en savoir autant sur le Sahara marocain que sur la Tchétchénie. Il sera remplacé par le vénérable Valerian Shuvaev, qui quitte son poste à Rabat pour aller garder un œil sur le gaz algérien.
On ne joue pas aux petits malins avec le maître du Kremlin, les généraux d’Alger vont l’apprendre à leur dépend. Rabat joue franc jeu. Le Maroc est, à la fois, allié de l’Otan et premier partenaire commercial de la Russie en Afrique, hors commerce d’armement.
D’ailleurs, en matière d’échanges, la Russie est le 2ème fournisseur de blé tendre au royaume, après la France et devant l’Ukraine. Comme cette dernière peine à exporter sa récolte et que la Russie en a enregistré une excellente cette année, alors que celle du Maroc avoisine tout juste 32 millions de quintaux, il est sage de ne pas se disputer avec son boulanger.
Demandez-donc son avis à M. Lekjaa. Il vous dira qu’une balle de 60 milliards de Dhs supplémentaires, pour compenser la hausse des prix des produits de première nécessité, tirée d’une demi-volée sur le budget et ce sont les investissements publics qui vont déclarer forfait. L’autre alternative, c’est le public qui envahit le stade.
Souriez quand même, puisqu’il faut y croire.